« These boots are made for dancing. »

C’est à cause d’un film.
Rita Hayworth, qui s’appelle Gilda dans le film, fait l’un des plus beaux striptease du monde.
Ses bras sont ses jambes.
Ses longs gants des bottes.
Et soudain, on s’est dit que des bottes, comme des gants, pouvaient être aussi belles à mettre qu’à enlever.
On les met pour séduire, on les enlève pour conquérir.
Et voilà qu’une balade dans le Sentier nous fait découvrir un lot de cuirs. Coup de foudre sur des matières irisées et disco qui évoquent Blondie, Cher, Bowie. 
Il ne nous en faut pas plus pour se mettre à dessiner cette botte de rêve.
On la veut qui allonge la jambe.
Qui ne coupe pas la cheville.
Qui soit assez large pour accueillir un jean (oui, un jean, un t-shirt blanc et des bottes suffisent pour être hyper sapée).
On déniche l’un des derniers bottiers parisien qui nous fabrique à la main une paire pour chacune.
Et soudain les copines, des femmes dans la rue, nous demandent oùnous avons a trouvé ces merveilles.
Gilda vient de naître. 

Grâce et Sarah, créatrices de Gilda.